• EDITORIAL 

    Chers confrères, 

    Le mois de novembre s’ouvre chaque année avec la célébration de la sainteté dans l’Église. Et l’histoire de la famille salésienne nous montre que la sainteté n’est pas une réalité lointaine mais bien la raison d’être de notre famille. La longue liste de saints prêtres, religieux et religieuses, jeunes, laïcs membres de la famille que l’Église reconnait aujourd’hui, loin d’être motif d’orgueil, doit toujours constituer pour nous une raison de vivre et une action de grâce. 

    Une raison de vivre parce que nous sommes tous appelés à la sainteté. C’est la vocation de toute vie dans le Christ. « Il est donc bien évident pour tous que l’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie » (LG 40). Et dans ce sens Paul VI a pu affirmer que la proclamation de la vocation de tous les baptisés à la sainteté « est l’élément le plus caractéristique de tout le magistère conciliaire, pour ainsi dire, sa finalité dernière » (Paul VI, Sanctitas clarior, 19-01-1969). Par ailleurs, le CG23 pour parler de l’objectif de l’éducation des jeunes dans la foi affirme que l’objectif du travail salésien est de faire en sorte que les jeunes 

    grandissent pleinement jusqu’à atteindre la stature du Christ, homme parfait (n°160). 

    L’objectif de la sainteté qui parfois peut nous sembler trop ambitieux ou bien trop caduque pour notre temps (nos milieux) reste cependant le trésor à conquérir pour celui qui prend sa vie au sérieux. Mais comment atteindre cet objectif ? Et bien, notre vie et notre proposition éducative et pastorale comporte déjà l’offre d’un chemin de sainteté. Il s’agit de témoigner d’une nouvelle façon d’être croyants dans le monde en organisant la vie autour de certaines valeurs et attitudes évangéliques qui excluent la médiocrité comme style de vie. La médiocrité, en effet, n’est pas le désir le plus profond du coeur de l’homme. Ce qui attire l’homme c’est une « haute qualité » de vie. Les Saints de l’Église en général et ceux de la famille salésienne en particulier nous ramènent donc aux racines de notre être et nous font comprendre que nous sommes tous faits pour cet excellent chemin. Cela vaut aussi et surtout pour les jeunes. Le plus typique de leur âge est de se sentir attirés par une vie de qualité. Ils aiment la qualité (habillement, nourriture, école, amitié, etc.). Il revient à nous éducateurs de la jeunesse à la sainteté d’apprécier et d’aider à développer ce désir, inné en chacun 

    d'eux. Il nous a été confiée la tâche d'être des éducateurs et des évangélisateurs des jeunes du troisième millénaire. Nous ne pouvons donc pas leur cacher que le fait de tendre vers la sainteté constitue l’aspiration la plus noble qu’ils portent en eux et que celle-ci comble leur soif de bonheur. 

    Suivons donc l’exemple de Don Bosco qui était convaincu que les jeunes pouvaient devenir des saints et qu’il y avait peu de propositions fascinantes à leur faire en dehors de celle d’une vie sainte. « Soyez accueillants et paternels, de sorte que, à tout moment, votre vie puisse continuellement poser cette question aux jeunes : Pourquoi ne pas devenir saint ? » . 

     

    Télécharger « -temedia-Novembre16WEB.pdf »

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires